Man'zen School : l'antre des délinquants
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

 

 en attendant l'heure (le parrain)

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Al Hatori

Al Hatori


Messages : 11
Date d'inscription : 07/06/2010

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyVen 18 Juin - 13:01

Qu'est ce qui avait pu ammené Al dans ce lieu Saint? Ne croyant pas spécialement en un Dieu tout puissant, on ne se serait jamais attendu à le trouver, dans un endroit pareil. D'un geste rêveur, il caressa le drap recouvrant l'autel de la miséricorde et du pardon. Tsss, comme si le représentant de Dieu était un homme sans pêcher et qui n'avait rien à se faire pardonner... Les hommes sont tous des criminels, enfants, ils ne sont que des criminels en puissance mais il suffit d'un événement pour les faire basculer du mauvais côté, comme on dit. Un rayon de lumière vint percuter sa plaque militaire, qu'il portait autour du cou.

C'était là bas, au front qu'il avait changé ou plutôt qu'il avait pris conscience qu'il était un loup. Il avait aimé chassé ses proies, sentir l'odeur de la chair brûlée, l'odeur de la sueur recouvrant les corps pliés sous l'effort, une odeur d'animal. L'homme était un animal. Il était un prédateur, c'était inscrit dans ses gênes. Il avait aussi compris que les hommes étaient aussi simplement des pions sur un échéquier. Les pièces étaient maniées par les rêgles dictées par les puissants. Ainsi pour l'obliger à se taire sur une bavure commise par un de ses supérieurs hiérarchique, Al avait eu le droit à une puce placée dans le cerveau. Elle pouvait exploser à tout moment, c'était une mini bombe garante de son silence. Il ne se plaignait pas, ne se rebellait pas contre ça.

Les grands avaient leur lois. Il aurait pu prendre la vie de ceux qui lui avaient foutu ça , dans le crâne mais il ne l'avait pas fait. Il fallait d'abord attendre le bon moment, pas question de foncer tête baissée. Pour le moment, il jouerait le rôle du bon petit toutou. Il ne dirait rien. C'était plutôt drôle de se dire que quelqu'un dans ce monde peut activer la puce et décidait de l'heure de sa mort. Un sourire ironique passa sur ses lèvres car il pensait que ces supérieurs devaient se sentir pareils à des dieux et qu'ils pensaient que ça montrait qu'ils en avaient dans le pantalon. Tu parles, pour lui, c'était plus pour cacher qu'ils n'en avaient pas. Il entendit un bruit. Il aurait pu se dire que c'était le représentant de dieu venant lui demander si il avait quelque chose à confesser mais il ne reconnut pas l'odeur d'un curé. Non, il n'avait pas de super pouvoirs seulement la guerre lui avait permis d'aiguiser quelque sens : l'odorat, l'ouie et l'intuition de savoir si il y a du danger ou non.

Ah oui maintenant ça lui revenait, il était venu ici parce qu'on lui avait dit que le grand maitre de l'organisation criminelle allait passer par là. Il était curieux de nature aussi avait il décider de se rendre sur place. En plus, il voulait se rendre compte par lui même si cet homme méritait bien la réputation qu'on lui donnait. Après tout, les gens tendent à exagérer. On avait bien raconter qu'il avait labourré les entrailles d'un de ses supérieurs à coups de haches.Non, il lui avait simplement tiré plusieurs fois dessus. Les charognars avaient fait le reste. Ok, il était resté à regarder le repas des fauves en fumant tranquillement une clope. Bon après, il avait fallu jouer les traumatisés, faire celui qui avait perdu momentanément l'esprit. On l'avait tout simplement renvoyé de l'armée avec comme cadeau une mini-bombe dans le crâne. Au moins, il creverait jeune. C'était ce qu'il se disait avec un certain sarcasme.

Le jeune homme ne se faisait pas d'illusion sur l'importance de sa vie ou pas. Il n'était qu'un pion et après? Quoiqu'il lui arrivait de manipuler, comme si il était un véritable maitre du jeu. Il montrait alors sa vraie nature, il était un loup qui chassait. En tant que chasseur, il se devait toujours avoir un pas de plus sur sa cible aussi essayait il de rentrer dans la tête des gens pour savoir ce à quoi s'attendre et parvenir à ses fins. Il rangea sa plaque, la cachant bien à l'abri sous sa chemise, comme il laissait ses souvenirs. Son histoire ne concernait que lui. Il ne voulait penser qu'au présent, le savourer comme si il était un nectare délicieux dont la finesse échappait à ceux tourner vers le passé et vers l'avenir. Il ne voulait pas être coincé dans cette catégorie la. Il voulait seulement observer le monde et voir ce qu'il pouvait en tirer.
Revenir en haut Aller en bas
Le Parrain II
Admin
Le Parrain II


Messages : 89
Date d'inscription : 27/05/2010
Localisation : Derrière toi ... mais si ca va aller t'en fais pas ...

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyVen 18 Juin - 22:33

Des prédateurs hein.... Hum... Si seulement c'était juste cela. Gen-Baku ouvrit la portière de sa voiture , le chauffeur trainant. Il avait dejà du retard. Il ne dit mot ,laissant un regard fusilleur à ce petit incapable, qui se prétendait professionnel. Comment expliquait-il avoir emboutit la porte du garage de la propriété avec le capot de la bagnole, en confondant accélérateur et frein. Le grand brun , oh combien plus que barraqué ota ses gants en cuir noir et lui décolla une gifle avec. Il inspira profondément et se retint de lui en coller une plus forte. Bon dieu , était-ce si dur d'arriver à l'heure pour l'hommage rituelle à sa grand mère.

Cette vieille Oba-san , qui l'avait élevé et qui lui avait autant tapé sur les doigts qu'elle ne l'avait aimé, c'est à dire , on ne peut plus fort. Aussi loin qu'il se souvienne, il n'avait jamais eu besoin de se faire violence, même avec sa femme, mais cette génération de serviteur de famille était prétentieux et incompétent. Il le fixa un court moment , sans dire un mot , rajustant doucement sa veste de trois pièces et expira par le nez, la clope se consumant sensuellement entre ses lèvres légèremment tordu par l'épaisseur du filtre. Un petit coup de vent frais passa dans son coup , et il jeta un coup d'oeil vers les édifices, boudhistes derrière l'église catholique. Il n'aimait pas venir ici. Les ondes y étaient fortes, et certaines lui donnaient froid dans le dos. Parfois on se dit que c'est bien que l'homme ne voit pas certains choses, et ne soit pas non plus touché par tout ce qu'il ne perçoit pas. Dans le cas contraire les temples si reposants deviendraient des cimétières à vengeance, hanté et morbides de toute présence humaine.

Gen-Baku y avait pensé. Un peu trop peut être. Il gravit calmement les marches vers l'allée centrale , en direction des temples bouddhistes et entra dans une des petites cabanes qui servaient au change de ceux qui venaient faire plus que se recueullir, et aider les moines du jour. Prenant son temps, il changea de vetement, dévoilant un magnifique tatouage à l'épaule gauche, puis redissimula le tout dans un soucis de pudeur contradictoire.

Pendant ce temps, le jeune chauffeur reprit la voiture, et se planta à nouveau de pedale défonçant littéralement le portail en fert forgé archaique, qui peta sur ses gonts et tomba au sol , dans un bruit sourd de ferail rouillé et tordue. Aussitôt un raffût monstrueux se fit entendre dans la ruelle, les moines descendant hurlant de colère et de panique . Le motif bah ! TU DEFONCES PAS LE PORTAIL DE BOUDHA et du christ allons!!!

Le parrain ne se posa meme pas la question , passif et sortit de la petite cabane , en pensant à changer de chauffeur au retour et se dirigea dans un grand kimono noir trés élégant , vers les temples bouddhistes, les mains dans les manches, et les claquette au pied, ses cheveux balayant son visage, sans aucune envie de les attacher. Il était bien ainsi. Juste lui et le silence, les bruits s'éloignant de lui , d"ambulant dans le jardin zen autour du temple habituel.
Revenir en haut Aller en bas
Al Hatori

Al Hatori


Messages : 11
Date d'inscription : 07/06/2010

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyDim 20 Juin - 19:38

Sais tu qui t'as fait venir au monde Al? Ce n'est ni ta mère, ni ton père, c'est une force mystérieuse, qui a , un jour, décidé d'expulser des entrailles d'une femme, ton être. Al n'avait pas le souvenir d'avoir aimé quelqu'un. Il se souvenait à peine de sa mère laquelle l'avait confié aux militaires dès qu'il avait seuvré. Elle l'avait donné, comme on donne un chat. Puis elle avait disparu , dans la puanteur de la nuit noir. Qu'importe, il s'en foutait. Il se foutait pas ma que les militaires l'aient traité comme un futur esclave, qu'on doit nourrir, en attendant qu'il devienne une bonne machine à tuer. Très tôt, il avait appris comment on manie le flingue, très tôt, il avait postulé , dans les bras du crime. Qu'importe tout ça. On dirait sûrement qu'il n'avait pas eu une enfance normale mais pour lui, elle l'était. Elle lui avait donné son caractère. La trahison de ses supérieurs avait laissé dans sa bouche un gôut de cendre et une centaine de cadavres, si ce n''est plus. Ils avaient oublié combien l'honneur compte pour un soldat. Au fond, il méprisait ses supérieurs qui avaient bien tenté de le soumettre sexuellement. Il avait refusé tout net. On ne devient pas son maitre, son dominateur si on n'a pas plus de caractère que lui, si l'on s'écrase quand il lance une vanne destinée à tourner en ridicule ce prétendu dominateur. Bien sur, les militaires pensaient l'avoir domestiqué au moyen de la puce mais au fond; son mépris , pour eux, s'était aggravé. Ils ne le dominaient pas du tout. Quand ils avaient menacé de lui faire exploser la tête si il parlait de la bavure commise, il s'était contenté de hausser des épaules; les faisant simplement frissonner de peur et en faisant naître en eux la pensée que le jeune homme était un fait un sociopathe. Ils avaient bien été soulagé de l'éloigner. Ils pensaient sûrement qu'il ne ferait rien. Quels cons!

Le jeune homme descendit des marches d'autel n'ayant pas trouvé de réponses satisfaisantes sur lui même. Il n'était pas le diable, il n'était qu'un homme après tout. Les mains dans les poches, arborrant un air d'ennui extrème plus dangereux qu'un regard glacial ou indifférent, il cherchait une proie, quelque chose à se mettre sous la dent. Quelque chose , pour le distraire, une chasse? Une partie de jambes en l'air? Ouais encore que pour la seconde étant seule encore, ca risquait d'etre compromis tout comme le premier choix. Son ombre glissait, à ses côtés, sa seule compagne à qui il était fidèle. La confiance? Nan, il savait que l'erreur était humaine donc il ne se faisait pas totalement confiance. Il se mit à siffloter un petit air, une berceuse qui résonna sinistrement emplissant l'air de quelque chose d'inquiétant. Alors qu'il soupirait , de manière à fendre l'âme, le jeune homme apercçut une voiture, plutôt pas mal la caisse. Un homme , le chaffeur surement, était assis à l'avant fumant une clope. A le voir avachi ainsi, le jeune homme eut une moue de mépris. Il se glissa à l'intérieur de la voiture, saisit son revolver et vint l'appuyer contre la tempe de l'homme.

«  Bouh.. »

« Mais vous n'êtes pas... »

«  Manifestement, je ne le suis pas... Plutôt pas mal la caisse de ton maitre mais tu m'as l'air bien mou , comme du caramel, t'aurais pas fait long feu à l'armée... »

«  Ecouter, je suis le chauffeur de... »

Il n'eut pas le temps de finir, Al avait tiré avec son silencieux. L'homme se laissa aller tout contre le siège..Mort... Al eut une mine dépitée..

«  Meme pas un geste de défense...En plus, t'as niké ta voiture, ton maitre doit vraiment etre con pour avoir engagé un type ,comme toi.. »


Oui, il parlait au cadavre. Il n'était pas cinglé simplement dépité. Il ressortit de la voiture aussi tranquillement qu'il s'y était installé. Il alluma une clope et décida de se rendre du côté des boudha. Il emprunta l'allée puis grimpa dans un arbre. Il avait senti quelqu'un venir et du haut de son perchoir, il s'amusa à l'observer. Il pensa que si l'homme n'était pas con, il sentirait l'odeur de sa clope. Il avait l'air d'avoir une certaine prestance, peut etre était ce le maitre du chauffeur, enfin du cadavre maintenant. Il tira sur sa clope et la fumée alla se perdre dans l'immensité de la nuit, dans le noir, comme un fantome, celui du chauffeur ou de ses propres souvenirs mystère.
Revenir en haut Aller en bas
Le Parrain II
Admin
Le Parrain II


Messages : 89
Date d'inscription : 27/05/2010
Localisation : Derrière toi ... mais si ca va aller t'en fais pas ...

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyLun 21 Juin - 10:01

Le parrain s'était tranquillement assis en tailleur devant le bouddha , les mains jointes et s'inclina avec souplesse sur le sol , en dépit de son imposante carrure, il était loin d'être raide. Son esprit était loin dans la méditation depuis quelques minutes avec une musique zen en arrière, les moines devaient s'entrainer. Flûte de pan , et petit accoups doux et rythmés loin l'un de l'autre, tout comme les battements de son coeur qui s'étaient ralentis. Sa respiration était à peine perceptible. Il était bien. Avec le progés de ce lycée qu'il s'était lancé de réussir, il avait besoin de sortir toutes ces ondes négatives de son cerveau et de son corps. Il irait rendre hommage à sa grand mère aprés. Concentré, il était le tout , il entendait tout et sentait tout... Il n'avait besoin de personne, mais bien vite , un moine arriva , calmement , s'assit quinze secondes avec lui , mimant la méditation pour ne pas erroné l'environnement et une moine grave et suave résonna doucement sur les murs de l'immense pièce assombrie volontairement...

" Juste pour vous prévenir... Un individu vient de tuer votre chauffeur d'une balle dans la tete... Si vous pouviez éviter de détruire un des temples cela m'arrangerait , parce que je craind qu'il ne vienne par ici..."

A cette explication , le parrain ne fit aucune mimique. Rien ne changea en lui . Le moine se leva en silence et disparut derrière la statut du bouddha qui donnait directement à leur dortoir privé. Aucun muscle ne montra une seule contrariété. Ses paupières bougèrent lentement et un regard noir apparut ... Fixant le sol. Comment avait-il osé ? Qui était-ce? Quand bien même ce chauffeur était un abruti fini , il était le seul à avoir le droit de vie ou de mort dessus. Il n'aimait pas ça. Quelqu'un empiétait sur son territoire, et il allait le remettre à sa place, c'est à dire sous lui. Son visage fermé ne montrait aucune émotion , aucune envie, aucune pitié.Il bougea lentement et se leva , en s'appuyant sur la paume, soulevant son kimono luxueux pour ne pas marcher dessus. Une odeur lui parvint au nez, et ses yeux se plissèrent lentement vers l'entrée. Il ne bougea pas. Il attendait juste qu'il se montre. Il resta silencieux , et immobile... Grand , magnifique et un seul regard suffisait pour traduire son identité.
Revenir en haut Aller en bas
Al Hatori

Al Hatori


Messages : 11
Date d'inscription : 07/06/2010

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyLun 21 Juin - 10:37

Quelle tête aurait il tiré son lui avait dit que l'homme tué était en fait le chauffeur du parrain de la mafia? Il aurait haussé des épaules tout simplement. Il y avait bien longtemps que prendre une vie ne signifiait plus grand chose , pour lui. Il avait déjà trop de sang sur les mains alors une vie de plus ou de moins. La cigarette lui permettait de savourer un moment de tranquillité, elle avait la vertu de le calmer tout en lui pourrissant les poumons. De toute manière qu'il crève d'un cancer ou parce qu'un jour, ses supérieurs hiérarchiques fassent sauter sa bombe dans la tête, il s'en foutait. Installé sur son perchoir, il se laissait aller à rêvasser. Il se remémorait ses partenaires sexuels , tous de cons,,,Ils pensaient que c'étaient en faisant preuve de violence , qu'ils allaient soumettre AL. Ils pensaient qu'en le torturant, Al allait devenir un gentil cabot dont la leur rebelle, dans ses yeux,s'éteindraient avec le viol, la violence physique. Bande d'idiots, pensait il ;peu charitable, ils n'avaient pas réussi à le soumettre. La violence c'était une arme de lâche. Si seulement il pouvait rencontrer un mec intelligent, capable de se glisser , dans sa tête alors là peut être qu'il se laisserait un peu soumettre. Il soupira lourdement. Le Loup de l'armée, comme on l'appelait, baissa la tête croisant alors ce regard sombre. Pas mal, yavait de la prestance. Le jeune homme se mit alors à faire le cochon pendu. Son visage arriva près de celui de l'homme. Il le détailla de la tête aux pieds, fumant la tête à l'envers.

«  Belle matinée pas vrai? Un peu tranquille mais les hommes ne sont plus ce qu'ils étaient...Petite devinette entre le Roi et le Fou qui est le plus fort? »

Il quitta son perchoire, atterissant sur ses deux pieds , aussi agile qu'un chat, sa plaque militaire brillant autour de son cou. Ils avaient quasi tous répondu le Roi et certains avaient répondu le Fou. C'était comme ça qu'il testait l'intelligence de ceux qu'il croisait. La bonne réponse n'avait jamais été donné. Pourtant, elle était simple. Ce n'était ni l'un , ni l'autre. Le plus fort c'était le joueur d'échecs, le patron manipulant les pièces , dans l'ombre. Même ses ex supérieurs hiérarchiques s'étaient plantés, ayant répondu que le Roi était le plus fort. Ils n'avaient même pas vu qu'il faisait référence au jeu d'échecs, abrutis. Qu'avaient ils cru? Rien, ils avaient juste pensé qu'il faisait une devinette, comme un gamin. Il tira sur sa clope puis envoya un nuage de fumée, non pas au visage de son interlocuteur mais en l'air. Ne croyez pas qu'il n'était pas sur ses gardes, il y était. Le loup de l'armée avait une folle envie de chasse, tuer le chauffeur d'un richare, qui ne savait pas de se défendre, l'avait laissé sur sa faim.l'ennui passa un moment sur son visage. Il était un peu dépité de cette chasse qui n'en avait pas été une chasse. Il se mit à marcher vers le temple boudhiste mais s'arrêta à quelques pas de l'homme.

«  Je viens de rentrer au bercaille. Ca faisait un moment que je n'avais pas vu le pays. Paraît qu'il y a un nouveau patron de la ville. J'irais peut être le saluer en espérant qu'il ait quelque chose dans le pantalon. »

Il haussa des épaules, on voyait clairement sur son visage qu'il ne se faisait pas d'illusion. Il s'assit sur une pierre, enleva sa veste, sa cravate pour se mettre à l'aise. Il promena son regard un moment autour de lui.

«  Dix ans c'est long...et si court en même temps, j'ai l'impression que c'était hier que je partais pour là bas... »


Il resta un moment pensif puis ajouta.

«  Vous savez que des mecs là bas se croient supérieurs parce qu'ils torturent les gens physiquement? J'ai bien essayé de leur faire comprendre que la violence n'amène pas toujours la soumission qu'on désire mais ils sont têtus comme des mules... »

Il plongea alors ses yeux joueurs dans ceux de l'inconnu en kimono. 

« Et toi? De quelle catégorie fais tu partie? De ceux qui pensent en avoir dans le pantalon parce qu'ils ont un visage sur lequel on ne lit rien que le vide? Ou de ceux qui ont de la cervelle et qui savent comment s'en servir et qui en ont effectivement dans le kimono, en l'occurance... »

Un sourire las passa sur son visage peut être un peu trop provocant. Si il parlait bien de cette manière c'était pour voir comment allait réagir cet homme. Le jeune homme semblait vraiment à la recherche de quelque chose mais de quoi? D'un maitre? Pas vraiment, pour ce soir, il voulait simplement se distraire en jouant avec le nouveau patron de la ville.
Revenir en haut Aller en bas
Le Parrain II
Admin
Le Parrain II


Messages : 89
Date d'inscription : 27/05/2010
Localisation : Derrière toi ... mais si ca va aller t'en fais pas ...

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyLun 21 Juin - 11:05

GEN'BAKU haussa un sourcil en voyant le type apparaitre la tête à l'envers. Allons bon , d'où il sortait celui là encore. Quel genre de spécimen lui avait-on envoyé? Les gens devaient être réellement inconscient de penser que ce puisse être possible de le battre rien qu'avec une paire de roubignoles arrogantes. Car arrogant , il l'était , il n'y avait aucun doute la dessus. Il fallait être cinglé pour tester et provoquer le parrain avec si peu de tact. Pour sa part , il avait déjà choisi ce qu'il allait lui faire subir à celui là. D'accord ou non , c'était pareil.

Le grand brun , resserra calmement son kimono , et fit un peu craquer son cou, avant de soupirer calmement.

" Aucun des deux. C'est leur action faites ensemble qui compte. Je n'ai jamais vu un seul roi , ou un seul fou , faire un échec et mat seul."

Il l'observa. Tout son comportement montrait juste la vie d'un chien errant. Un clébard sauvage , qui se prenait pour un loup parce qu'il avait vu le noir du gouffre qu'on croise avant la mort. Là était la différence. Un chien ne devient un loup qu'une fois implanté dans un code d'honneur, avec un but , une envie ordonnée et réfléchi. A ses gestes et à sa faàon de bavasser, il savait parfaitement que ce gamin n'avait aucun maitre, alors pourquoi venait-il l'ennuyer... Il y avait vraiment des phénomènes masochistes à un point désespérant...Gen-baku ne bougea pas, écoutant patiemment toutes les betises qu'il déblatérait sans vergogne. Y avait-il une option off sur ce gosse, où allait-il devoir le créer d'un grand de poing dans sa tempe. Lui violent ? Jamais , mais là il parlait trop , ça le soulait dangereusement.


" Déjà , je ne vois pas pourquoi tu me poses la question , si tu es ici , c'est que tu sais parfaitement qui je suis...et ce à quoi tu t'exposes..."

Il s'approcha calmement et lui ota calmement la cigarette des lèvres, pour l'écraser dans sa propre main sans sourciller, et jeter le megot par l'ouverture de la porte pas fermée entièrement. Il était proche , un peu trop peut être pour que le gosse puisse être en sécurité. Il baissa les yeux et le fixa serieusement.

" D'autre part , je ne vois pas pourquoi tes problèmes sur la violence et la soumission me concerne , sauf si bien entendu , tu sousentendrais le désir d'avoir un maitre , qui sache te dominer autrement qu'en te violentant et que tu aies dejà choisi ce maitre potentiel..."

Il ne l'avait pas encore touché, mais il savait trés bien qu'il tapait dans le mile.
Revenir en haut Aller en bas
Al Hatori

Al Hatori


Messages : 11
Date d'inscription : 07/06/2010

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyLun 21 Juin - 12:14

Le plus intéressant dans la vie, ce sont les points de vue qui changent une personne la faisant passer du stade de loup au chien. Le jeune homme se voyait comme un loup, du moins, le temps qu'il fut en guerre, il y eu un code , des trucs à respecter. Maintenant il errait à la recherche de quelque chose. Quelqu'un pour lui tenir tête sûrement? La guerre avait du lui déranger le cerveau , quoiqu'elle n'avait fait que rallumer des trucs endormis. Qu'on le prenne pour un fou, un con ou un masochisme, qu'est ce qu'il en avait à faire? La vie l'avait rejeté dans cet ennui l'ayant poussé à commettre un meurtre. Bien sûr il savait bien que c'était le parrain qui lui faisait face. Il était pas con au point. Il voulait simplement voir si ce type avait vraiment l'étoffe dun parrain. On peut très bien faire apparaître un visage de glace, avoir un gueule de boss mais ne pas être un boss dans le fond. En l'entendant craquer son cou, il leva , un instant les yeux au ciel. Qu'est ce qu'ils avaient tous à croire que faire craquer leur cou, leur doigt laissaient entendre qu'ils allaient entrer dans une phase de passage à tabac et qu'il allait lui dire : Au secours, maman, j'ai peur. Je m'excuse, faut pas charrier, non plus. Il regarda le parrain songeant que ce type devait être imbu de lui même. Il soupira un peu, installé sur son rocher, il passa la main, dans ses cheveux, d'un air un peu las. Pour peu, il aurait voulu que la bombe , dans sa tête éclate. Heureusement, la réponse du parrain chassa l'air ennuyé qui passait sur son visage. Enfin, une réponse intéressante. Il sourit en coin.

«  Pas mal. Et si le fou venait à trahir le Roi..Que se passerait il? »

Non il y avait pas encore le bouton off parce que pour le moment, il voulait connaître l'homme. Qu'on lui dépeigne le parrain comme ci , comme ca, il s'en foutait. Il voulait se faire sa propre idée, son propre point de vue. Le jeune homme le laissa s'approcher, sans ciller. Par contre qu'on lui ôte sa clope l'emmerdait un peu mais il se tut. Quel gachis.. Il s'éloigna un peu de l'homme histoire de remettre une distance de sécurité entre eux leur deux corps. Non pas qu'il prétende vouloir buter le parrain.

«  On me fait beaucoup de portraits sur votre personne. Mais je préfère répondre par moi même, à cette question de qui vous êtes. Ce n'est pas le parrain et sa réputation qui m'intéressent. C'est bien l'homme se cachant derrière le parrain que je cherche à percevoir. Peut être une quête éperdue mais elle peut s'avérer être intéressante. »

Il était à nouveau debout, mains dans les poches. Il pencha la tête sur le côté.

«  un maitre? Tu me prends pour un toutou qui rentrerais à la niche et qui accourait à tes appels? »

Le jeune homme délaissa le parrain pour s'assoir à l'orgue. Il posa ses mains sur les touches blanches. Un son , deux sons puis la musique se mit en place emplissant le silence mais pas forte, non plus. Elle était jouée en sourdine , pour ne pas déranger les moines. Il avait tout de même un certain sens du respect.

«  Ce n'est pas un maître que je cherche.. »


Dit il sans se retourner mais ayant tout de même l'oreille tendit au moindre au signe suspect de la part de l'homme.


«  j'ai rencontré des personnes qu'on appelle maître...Ca donne une idée que l'autre doit être un esclave pliant à chacune des volontés de son maître. J'ai vu des chiens perdre leur caractère simplement pour faire plaisir à leur maitre. Je ne suis pas de cette trempe là, mon coeur. »


Oh il avait été ironique en l'appelant mon coeur. Tout simplement parce que son coeur ne semblait qu'être un organe.
«  Ce que je cherche, je ne suis pas sûr que tu puisse me le donner. Je suis venu ici sur le conseil d'une connaissance simplement pour faire ta rencontre et pour satisfaire ma curiosité. "

Il eut un sourire plutôt doux.

«  Je suis un sale gamin mais je ne cherche ni maitre, ni père, ni Seigneur... »

Il continua de faire jouer ses doigts sur le clavier.


«  Ce que je cherche c'est quelqu'un qui n'aura pas peur de se faire sauter avec moi au cours d'une de nos parties. »


Puis d'une voix indifférente, il continua :

«  Je vais t'expliquer.. Tous ceux que j'ai croisé, on eut peur à cause d'un truc qu'on m'a fichu dans le cerveau. Je m'en plains pas, mes ex-supérieurs devaient s'assurer de mon silence. Ils ont été un peu cons sur ce point là mais bon à la longue, on s'y fait. »


Il haussa des épaules pour bien montrer qu'il ne se plaignait pas de son sort. Il continua :

«  Mes ex supérieurs sont des shinigamis. Ils peuvent décider de l'heure de ma mort. Ca je m'en fous parce qu'on crève bien tous un jour ou l'autre. Cependant, vois tu, c'est que le jour où viendra ma mort, je peux entraîner avec moi, la personne qui se trouvera près de moi..Pour le moment, je n'ai croisé que des gars n'ayant pas les couilles de rester assez longtemps près de moi, pour maîtriser mon caractère par peur de se faire sauter la tronche. »

Le jeune homme se tourna sur le tabouret pour faire face au patron de la mafia. Il n'y avait pas d'arrogance sur le visage du jeune homme quand il énonça cette simple vérité.
Revenir en haut Aller en bas
Le Parrain II
Admin
Le Parrain II


Messages : 89
Date d'inscription : 27/05/2010
Localisation : Derrière toi ... mais si ca va aller t'en fais pas ...

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyJeu 8 Juil - 7:49

Gen-Baku l'écoutait. Il soupira en apprenant la nouvelle. Ce gamin avait donc une bombe de greffer dans la cervelle. Encore une idée judicieuse d'un clan qu'il connaissait particulièrement bien et qu'il ne portait aucunement dans son coeur. Ah bordel , ils en faisaient trop parfois. Il pouvait pas juste lui arracher une jambe. Quoi qu'au final , vallait peut etre mieux se faire décapiter net , plutot que d'agoniser en se vidant par l'artère phémoral sectionné.

Ce gosse était jeune et plein de promesses pour la mafia. Il avait l'air doué. Le parrain s'approcha de lui , son kimono tomba sur ses mains et posa ses doigts sur les siens pour les oter doucement du clavier , par dessus ses épaules, avant qu'il se retourne.

" C'est une heure de prière ... Ne joue pas maintenant , tu pourrais déranger bien des moines..."

Il lui remonta le visage et l'observa calmement, puis lui rebaissa et posa sa main sur sa tete ...


'" Ou est -elle ?"

Il était curieux. Pourquoi cette envie de sauver le cul de ce mome. Il lui demandait cash de baiser avec lui. C'était pas courant , mais ça l'amusait intérieurement fallait l'avouer. S'il faisait ça , il repartirait de tout façon avec un autre part de destroy , à savoir, son joli petit cul de mowgli des charpentes de temples.

"En gros tu es venu tester le boss de la mafia pour savoir s'il pouvait te baiser sans craindre de se faire peter ta bombe à la gueule ? Amusant , quoi que risqué...mais tu sais que c'est une provocation ouverte , car si je ne veux pas et que je veux eviter tes railleries puériles, je dois te tuer...?"
Revenir en haut Aller en bas
Al Hatori

Al Hatori


Messages : 11
Date d'inscription : 07/06/2010

en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) EmptyJeu 8 Juil - 11:00

C'était pas vraiment un clan mafieux . C'était plutôt une idée des militaires qui se prétendaient être des êtres de droiture, de justice et autres conneries du style. On lui avait fichu une laisse bien encombrante mais le jeune homme ne s'en plaignait pas. Certes, c'était un sort peu enviable mais qui pouvait il? Le jeune homme était d'une certaine manière reconnaissant envers les militaires après tout ils l'avaient empêcher de crever. Okay, ils s'étaient fait les décideurs de l'heure de sa mort, un peu comme si ils étaient des shinimagis. Au final, il les avait finalement méprisés et décidait qu'au fond, pardonnez l'expression, que c'était des « couilles molles » qui n'avait rien de trouver de mieux pour se croire supérieur à lieu de lui coller ça dans la tête. Enfin, on mourrait tous un jour pas vrai?

Peut être qu'il s'était rendu dans ce lieu saint pour y trouver des réponses qui sait? Peut être simplement parce qu'il s'emmerdait un peu alors il était venu foutre un défi au chef de la mafia? Suicidaire? Peut être, on ne sait pas vraiment ce qui se passe dans la tête d'Al. Il était intelligent, comme un chien bien dressé. Non mieux qu'un chien, il était maintenant un chacal errant dans la ville à la recherche de dieu seul sait quoi.

Une seule chose démontrée qu'al était, malgré tout un être humain : la musique. C'était ce qui mettait un peu de blanc dans cet être au coeur noirci par les années de l'armée , d'assassinat et il faut l'avouer par la puce dans la tête.

«  T'es croyant? »

Demanda t il en haussant des épaules. Non, il ne tutoyait pas par impolitesse et non il se moquait pas en posant la question. Il s'informait c'est tout. Songeur, laissant dérivé son regard sur les touches blanches puis sur les autres objets religieux, il ajouta.

«  Ca sert à quoi de croire? Ce sont que des fadaises tout ça.. »

Il ne croyait pas en Dieu, ni en une seconde vie. Il ne croyait pas au Jugement Dernier, à l'enfer et au Paradis et trouvait ça un peu surprenant que les gens puissent croire à toutes ces inepties. Quand il avait torturé, quand il avait été sur le point de tuer, il en avait entendu souvent appelé dieu et lui demandait « d'écouter la voix du seigneur ». Il s'était contenté d'hausser les épaules avant de trancher une gorge rapidement, silencieusement avant de disparaître dans la nuit.

Bon gré, mal gré, le jeune homme se laissa ôter les mains du clavier. Il lui devait bien ça après tout il avait buté son chauffeur. En voyant sa main se diriger vers sa tête, il recula brusquement. Il n'aimait pas qu'on lui touche la tête. Il était maintenant debout après avoir bondi en arrière mais sans peur tout de même. C'était juste réflexe.

«  quelque part dans l'hémisphère nord.. »

Marmonna t il en haussant des épaules indifférent. Il crut bon tout de même d'expliquer son geste.

«  Je n'aime pas qu'on me touche la tête. Seul une personne aura le droit de la toucher : celle en qui j'aurais totalement confiance.. »

Le jeune homme s'adossa à la croix du Christ qui trainait là. Une main dans les poches, l'autre cherchant son paquet de clope dont il tira une « sucette à cancer » comme disait un de ses camarades d'armée si on pouvait appeler ça un camarade. Le jeune homme plongea ses iris dans celles du parrain.

«  En gros c'est ça. Mais si tu me tues alors c'est un échec, de moins de vue. Ca veut dire tout simplement que tu n'es pas capable de prendre sur toi et de tourner les talons avant d'entendre mes railleries, comme tu dis si bien.. »

Il quitta La croix du Christ puis alla s'installer sur un des bancs de l'église. Il redéfit quelques boutons de sa chemise dévoilant encore un peu plus de sa peau,il alla même jusqu'à dévoiler un téton puis il posa la main à l'endroit où le coeur palpite.

«  Je suis peut être un chien de ton point de vue mais vois tu mon coeur a failli s'arrêter de battre plusieurs fois déjà et le chien a appris à se méfier même de la main que ses maitres lui ont tendu aussi risque t il de mordre à nouveau celui qui prétendra le dresser..Il faudra de la patience et une sacré ai je envie de dire.. Je crois que l'errance m'a encrouté le cerveau.. »

dit il songeur otant la main de son coeur. Son regard indifférent eut alors un éclat de sincérité.

«  Je suis fidèle à celui qui aura cette patience et je ferais preuve de loyauté. Je pourrais prendre une balle à sa place, comme tu vois, je me fous de la mort. Elle et moi sommes de vieux amis quoiqu'elle doit en avoir aussi marre que toi toi au niveau de mes débatérages, de ne pas être maîtresse de ma mort et que j'attende le moment où la bombe sautera. Elle pensait peut être que j'allais me suicider dès que j'ai appris la nouvelle.. »

Il rejeta sa tignasse de feu en arrière. Il se mit à fumer à nouveau laissant la fumée allait s'écraser sur le plafond.

«  Entre toi et mes supérieurs, c'est peut être toi qui choisira l'heure de ma mort. »

Il ricana amusé.

«  La tronche qu'ils feront.. »

c'était peut être qu'un gamin au final mais il avait ses atouts. Il verrait bien comment le parrain réagirait à tout ceci.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





en attendant l'heure (le parrain) Empty
MessageSujet: Re: en attendant l'heure (le parrain)   en attendant l'heure (le parrain) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
en attendant l'heure (le parrain)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» liste de...(pv parrain II)
» Convocation ... musclée [pv:Parrain I]
» La rentrée et déjà convoqué (PV Parrain II/ Shun [XXX?])

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Man'zen School : l'antre des délinquants :: Man'Zen Outside :: Autres lieux :: Temples et édifices religieuses-
Sauter vers: